HUMANUM

Unveiling the metamorphosis of sculptural appearance in the variation of light, the project Humanum reconsiders the archetype figuration of ancient human statuary in the perception of our time. Intrinsic to a continuous transfiguration, the statuary aspect is not an attribute of its volume, it is defined by the way I see it, if I may suppose its different relief  in a photograph, a planar surface by definition. Here the photographic mìmesis does not ‘document’ nor replicate the statuary in its inalienable archaeological status, it draws to light the presence of that “there—is ” which vision contains. When ‘being here’ is no longer real without “sharing” an evidence of our existence to some absent witness, in anytime contemporary, the statuary-archetype embodies the memory of life and contemplates each living presence passing by.

Named Parádeigma, works organise polyptych ensembles of different figures 1:1 scale of the original statuary in a number of figures multiplied by itself, symbol of an endless generation.  No figure is equal to any other, identical, parts are each a unique-part indivisible from the oneness of one same—invisible—identity. The same identity sealed in each different footprint moving our steps. Just like the verbal paradigm’s infinitive root moulds all tenses, the archetype is the primordial “exemplar” (parádeigma, παράδειγμα) generating countless self-similar transfigurations. In a reflective-bond the original sculpted-subject and the living observing-subject, contemplate one another where the object of contemplation endlessly overlaps.

Humanum the archaeology of Being was presented in 2018 at the College de France in Paris hosted by Victor Stoichita’s European Chair. For this project, Fiorio has collaborated with Ca’ Foscari University of Venice; Scuola Superiore, Sant’Anna Pisa to which is affiliated since 2016, and has worked so far at the National Archaeological Museum and the National Acropolis Museum of Athens; the Louvre Museum in Paris; the Iraq Museum of Baghdad; the Kunsthistorisches Museum of Wien; the National Archaeological Museum of Cyprus in Nicosia; the Egyptian Museum of Cairo; the Royal Commission of Al-Ula at King Saud Museum in Riyadh; the Jordan Museum of Amman and the Al-Thani Collection in Paris.

Cfr. H. Bergson, La vie et l’œuvre de Ravaisson, in La Pensée et le Mouvant, Paris, Felix Alcan, 1934, pp. 264-265.

2 M. Merleau-Ponty, L’Œil et l’Ésprit, Gallimard, Paris, 1964, pp. 12-13; 54 e 56.

reference texts

The Ontology of Vision. The Invisible, Consciousness of Living Matter · Giorgia Fiorio

HUMANUM

Depuis 2010 le projet Humanum l’archéologie de l’Être adresse la perception contemporaine de la figuration humaine dans la statuaire archaïque. Nominatif et accusatif, le terme humanum, sujet-objet de cet il y a que la vision1 incarne, anime une figure dont la présence se conçoit dans la marge d’un lien de réflection où le sujet sculpté et le sujet observateur se contemplent. Forme tangible de l’invisible, la sculpture est inhérente à une métamorphose continue qui ne participe pas à la définition de son volume, si je peux en supposer l’apparence, « diversement relevée2 », dans une photographie, une surface plane par définition. Mais la photographie n’est qu’un signe à travers l’obscurité; c’est l’archéologie de la lumière à creuser dans l’ombre la forme invisible. Et dans la lumière seulement prend forme cette vie qui contemple celui qui contemple la figure statuaire.

À côté du temple, du chef-d’œuvre, à côté de tout ce qui inscrit sa présence dans le monde, “ j’étais là ” est l’imparfait-actuel désignant l’expérience — le — où le verbe jette aujourd’hui son image. Sans ombre ni empreinte, sans l’évidence d’une trace visuelle, « l’être là », ne nous semble plus réel sans témoins invisibles avec qui “partager” une mémoire à effacer. Dans le paradigme inverse, quand l’histoire humaine n’a pas d’image, la reconnaissance que ce qui vit, vit au delà de l’existence et de sa manifestation, inscrit une présence invisible dans un corps transcendant la mesure de l’éphémérité humaine. Par l’éclosion d’une transfiguration infinie au sein de la statue immobile dans la variation de la lumière, organisées par ensembles-polyptyques nommés Paradeïgma, les œuvres interrogent la mémoire de la vie dans une figure androgyne, d’âge e de “ race ” indéfinissables. Tel que le paradigme du verbe se déclinant à tous les temps où je l’imagine, le terme grec parádeïgma exprime l’idée du modèle-exemplaire. Les œuvres ne reproduisent pas quelque chose ou quelqu’un, elles interrogent ce qui simplement « est », unique et different pour chacun qui contemple la figure-archetipe dans le corps sculpté.

Pour ce projet Fiorio a travaillée jusqu’à present au Musée National de Acropolis et au Musée National Archéologique d’Athènes; au Musée du Louvre à Paris; à l’Iraq Museum de Bagdad; au Kunsthistorisches Museum de Vienne; au Musée National Archéologique de Chypre à Nicosia; au Egyptian Museum du Caire; avec la Commission Royale de Al-Ula au King Saud Museum de Riyadh et au Jordan Museum de Amman et à la Collection Al Thani de Paris. Le projet a été présenté pour la première fois en 2018 au Collège de France au sein de la Chaire Européenne de Victor Stoichita. 

1 Merleau-Ponty, L’Œil et l’Esprit, p. 12-13 : « Il faut que la pensée de science – pensée de survol, pensée de l’objet en général – se replace dans un « il y a » préalable, dans le site, sur le sol du monde sensible et du monde ouvré tels qu’ils sont dans notre vie, pour notre corps, non pas par ce corps possible dont il est loisible de soutenir qu’il est une machine à information, mais ce corps actuel que j’appelle mien, la sentinelle qui se tient silencieusement sous mes paroles et sous mes actes. » L’expression est reprise par Merleau-Ponty plus loin à page 54 : « Cette vision de fait, et le « il y a » qu’elle contient, ne bouleversent pourtant pas la philosophie de Descartes. Étant pensée unie à un corps, elle ne peut par définition être vraiment pensée » Et encore à page 56 : « Secret perdu, et, semble-t-il, à jamais : si nous retrouvons un équilibre entre la science et la philosophie, entre nos modèles et l’obscurité du « il y a », il faudra que ce soit un nouvel équilibre. » 

2 H. Bergson, La vie et l’œuvre de Ravaisson, in La Pensée et le Mouvant, Paris, Felix Alcan, 1934, pp. 264-265. 

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L’Archéologie de l’Être · Giorgia Fiorio

HUMANUM

Forma tangible dell’invisibile, inalterabile nella sua misura, la statua è mossa da un’incessante metamorfosi che non partecipa della definizione del suo volume, se posso supporne l’apparenza «diversamente rilevata1» in un fotografia, una superficie piana per definizione. Dal 2010 il progetto  Humanum riconsidera l’archetipo statuario della figurazione umana nella percezione del nostro tempo. Attraverso insiemi polittici composti da diverse figure da una medesima testa scolpita, in un processo di trasfigurazione luminosa la mìmesis fotografica qui non replica l’archetipo statuario nel suo inalienabile statuto archeologico, porta alla luce quel «c’è2» che la visone contiene. I polittici di Humanum non ritraggono qualcosa o qualcuno, interrogano ciò che «è» soltanto ed è unico e diverso per ognuno che contempla il trasfigurarsi della figura umana nel corpo scolpito.

Accanto al tempio, al capolavoro, al belvedere, accanto a tutto ciò che iscrive nel mondo la presenza di una permanenza, «c’ero» è il verbo che de-nomina l’esperienza della presenza vivente e getta la sua immagine a un “imperfetto” attuale. Senz’ombra, senz’orma, senza intangibili testimoni con cui “condividere” la traccia di un’immagine, esserci oggi non ci sembra più reale. In un inverso paradigma, quando la storia umana non ha immagine il riconoscimento che ciò che vive, vive di là dell’esistenza terrena e della sua manifestazione visibile, iscrive nella pietra la presenza invisibile di una la forma archetipa che trascenda  il margine  dei corpi viventi e l’efemerità del tempo umano.

Nominati Parádeigma, i polittici schiudono la metamorfosi dell’aspetto di un medesimo soggetto statuario nella variazione della luce. Come il paradigma verbale si declina ogni tempo in cui lo intendo, l’archetipo è l’esemplare originario (arché) di un numero infinito di figure (týpoi); nessuna figura è uguale ad altra figura, tutte sono identica parte-unica di un’indivisa identità invisible, la stessa identità del passo che in ogni passo stampa al suolo un’impronta diversa. Accusativo e nominativo il termine humanum convoca un vincolo riflesso tra il soggetto scolpito e il soggetto che lo contempla dove l’oggetto della contemplazione si traspone di contino.

Parigi nel 2018, ospite della Cattedra Europea di Victor Stoichita. Per questo progetto Fiorio ha collaborato con l’Università Ca’ Foscari di Venezia, la Scuola Scuola Superiore Sant’Anna di Pisa a cui è affiliata dal 2016 e ha lavorato sinora presso il National Archaeological Museum di Atene; l’Acropolis Museum di Atene; il Museo del Louvre di Parigi; l’Iraq Museum di Baghdad; il Kunsthistorisches Museum di Vienna; il National Archaeological Museum di Cipro a Nicosia; l’Egyptian Museum del Cairo; la Reale Commissione di Al-Ula presso il King Saud Museum di Riyadh e il Jordan Museum di Amman e la Collezione Al Thani di Parigi. 

 1 H. Bergson, La vie et l’œuvre de Ravaisson, in La Pensée et le Mouvant, Paris, Felix Alcan, 1934, pp. 264-265. 

 2 M. Merleau-Ponty, L’Œil et l’Ésprit, Gallimard, Paris, 1964, pp. 12-13; 54 e 56.

 

Cumfinis

There are horizontal geographical borders and the incorporeal transparent air which from the heaven above cuts across sea’s circle. The space thus expands between that height and all that lies underneath: the cotton cloud adrift in the sky, becoming the inlay of ice that sharpens peaks akin to blades, drops into vast amphitheatres and immediately as liquid flows down the rocks, disrupting the silence of forests while quarrying stones at the bottom of valleys. Azure snakes, rivers on printed maps disentangle mutely. But how does water refract, what din polishes pebbles on shores and riverbeds? What is the gyration that as waves breathe dislodges sea’s lathe and forges a smooth stone from a rock? Contiguous borders that transform the continuous morphology of things into an osmosis of one with the other. What then is the prime-boundary the glance thrusts from the body where the heart pulses to the very finger tips? Where is thought’s final boundary that traverses that body and having crossed it projects before itself the world space that it contemplates within? 

 

Cumfinis

D’une part, il y a la dimension horizontale des confins géographiques, et, de l’autre, la transparence immatérielle de l’air qui, de la verticale du ciel, croise le cercle de la mer. Alors se dilate l’espace qui sépare cette hauteur de tout ce qu’elle surplombe : le coton de nuages flottants, à la dérive dans le ciel, la marqueterie de glace qui aiguise les sommets comme des lames et s’enfonce dans des amphithéâtres infinis, avant de couler, soudain liquide, sur les rochers, et de briser le silence des forêts en creusant la pierre au fond des vallées. Pareils à des serpents bleus, les fleuves et les rivières se déroulent en silence sur la carte géographique. Mais quelle est la réfraction de l’eau, quel est le vacarme qui fait briller les cailloux sur la grève ?
Quelle est la giration qui, dans le flux et le reflux des vagues, imprime la rotation de la mer et transforme chaque roche, en la forgeant, en une pierre ronde ? Limites contiguës qui métamorphosent la perpétuelle morphologie des choses en une osmose de l’une dans l’autre. Quelle est dès lors la frontière primordiale d’où s’élance désormais le regard hors de ce corps dont le cœur bat jusqu’à la pointe des ongles ? Où est l’extrême frontière de la pensée qui traverse ce corps et, en le dépassant, projette devant soi l’espace du monde qu’elle contemple en soi ?

 

Cumfinis

C’è la dimensione orizzontale dei confini geografici e la trasparenza incorporea dell’aria che dalla verticale del cielo interseca il cerchio del mare. Si dilata allora lo spazio tra quell’altezza e ogni cosa sottostante: il cotone di nuvole galleggianti alla deriva del cielo, il ghiaccio intarsio che affila le vette come lame e sprofonda in sconfinati anfiteatri poi, subito liquido, corre sulle rocce e rompe il silenzio nei boschi scavando la pietra in fondo alle valli. Azzurri serpenti, sulla carta geografica i fiumi si snodano muti. Ma qual è la rifrazione dell’acqua, quale il frastuono che lustra i sassi sul greto? 
Quale la girazione che nel respiro delle onde rimuove il tornio del mare e forgia a ogni roccia una pietra rotonda? Confini contigui che trasformano la morfologia continua delle cose in un’osmosi dell’una nell’altra. Qual è allora il confine-primo da cui ora lo sguardo si slancia fuori da questo corpo dove il cuore batte sino in punta alle unghie? Dove, il confine ultimo del pensiero che attraversa quel corpo e superandolo proietta dinanzi a sé lo spazio del mondo che in sé contempla?

 

 

The Gift

Why do thousands of pilgrims slither on stone grounds of mountain ranges? Why are some naked, others covered up to their eyes, or clean shaven and with their long hair and beards wrapped under massive turbans? Some dwell in bodies striped with blood, limbs girt with belts, covered in ashes, decorated with bones, feathers and hooked implants? Who’s underneath the fire-tattooed skin or painted with intricate signs? Who’s behind the mask, who’s behind the veil? Before the cycles of Nature, vault of the Cosmos, the ancestral past, the intangible future, spaces, distances, proportions of things, a very quiver cuts across a labyrinth of paths, disclosing a pattern of gestures that codify the space-time ritual. Like “guest”, the term the gift in the transitive epitomizes a convergence of inseparable and contrary meanings- to offer and to receive; to sacrifice, to thank but also to take, render and particularly its most arcane sense that weaves into its opposite: in the Sumerian pictographs of 3000 BC the term khadra is an X in the middle of a circle: “what is inside”, “what lies at the heart”. The echo of a sole resonance overcomes all contradictions, binding them into a chain of correspondences, but what is the hinge for all the rituals that get caught around the mystery of the bodily evidence in its earthly limit? The Gift is life. It is the breath that animates and pierces life; what we inhale and exhale of that Spirit that, as is said, “renders itself” when we expire. 

 

Le Don

Pourquoi les pèlerins aspirent-ils par milliers à cette ascension extrême de la rocaille des montagnes? Pourquoi certains sont-ils nus et d’autres couverts jusqu’aux yeux, et d’autres encore rasés, ou bien entouré de leur barbe et de leurs cheveux dans de grands turbans ? Qui habite ces corps ruisselant de sang, aux membres ceinturés, couverts de cendres, ornés d’ossements, de plumages et d’accessoires crochus ? Qui se trouve sous la peau peinte de signes enchevêtrés ou tatouée avec le feu ? Qui se cache derrière le masque, derrière le voile ?
Devant les cycles de la Nature, la voûte du Cosmos, le passé ancestral, l’avenir intangible, les dimensions, les distances, les proportions des choses, un même frisson parcourt un labyrinthe d’itinéraires en déployant la trame des gestes qui codifient l’espace-temps rituel. De par sa qualité transitive, le terme don, de même qu’hôte, opère la convergence de sens indissolubles et opposés : offrir, recevoir ; immoler, remercier ou encore prendre et rendre. Mais le sens le plus mystérieux du mot don désigne ce qui réunit les contraires : dans les pictogrammes sumériens du ive millénaire avant J.-C., le terme khadra est formé d’un X au centre d’un cercle, « ce qui est dedans », « ce qui est au fond du cœur ». L’écho d’une unique réverbération dépasse les contradictions et les entrelace dans une chaîne de correspondances, si bien qu’on se demande quel est le pivot sur lequel tous les rituels s’articulent autour du mystère de l’évidence corporelle au cours de son passage sur terre. Le Don est la vie, animant le souffle qui la traverse, ce que nous inspirons et expirons de cet Esprit qui se rend, dit-on, quand on expire. 

reference texts

Sur les chemins du mystère · Gabriel Bauret
La femme du don · Daniele Del Giudice
Le don · 2000/2009 · Giorgia Fiorio

Il Dono

Perché i pellegrini si trascinano a migliaia su per le pietraie delle catene montuose? Perché certi nudi, altri coperti sino agli occhi, taluni rasati o invece i lunghi capelli e le barbe dentro grandi turbanti?  Chi abita i corpi rigati di sangue, chi le membra serrate dalle cinghie, coperte di cenere, adorne di ossa, piumaggi e impianti uncinati? Chi c’è sotto la pelle dipinta di segni intricati o tatuata col fuoco? Chi c’è dietro la maschera, chi dietro al velo? 
Dinanzi ai cicli della Natura, la volta del Cosmo, il passato ancestrale, il futuro intangibile, le dimensioni, le distanze, le proporzioni delle cose, un medesimo fremito interseca un labirinto di percorsi dispiegando la trama dei gesti che codificano lo spazio-tempo rituale. Nella sua qualità transitiva, dono,come il termine ospite, incarna una convergenza di significati indissolubili e opposti: offrire, ricevere; immolare, ringraziare e ancora prendere e rendere. Ma nel suo senso più arcano dono è ciò che allaccia i contrari: nei pittogrammi Sumeri del IV millennio a.C. il termine khadra è una X al centro di un cerchio: «ciò che è dentro», «ciò che è in fondo al cuore». L’eco di una sola risonanza trapassa le contraddizioni e le intreccia in una catena di corrispondenze, allora qual è il cardine sul quale tutti i rituali s’impigliano attorno al mistero dell’evidenza corporea nel suo valico terreno? 
Il Dono è la vita, è il respiro che l’attraversa – e anima – ciò che inspiriamo ed espiriamo di quello Spirito che, diciamo, “si rende” quando si spira.

reference texts

Il dono · 2000/2009 · Giorgia Fiorio
Lungo le strade del mistero · Gabriel Bauret
La donna del dono · Daniele Del Giudice
Il dono · Carlo Ossola

Men

At twenty what beckons is the blind memory of things never seen; I want to see, I want to look at everything that is impossible to come close to. The unearthed reality of men hiding in closed communities, human communities bound by codes of honour and brotherhood. Impenetrable communities, for the extreme confrontation with life, as is with death, is itself solitary and concealed from sight. Male communities only; woman who holds the mystery of life is the first ring in the human chain. Figures of what “is Of Men” and in its Latin equivalent of some men only. Diverse and indissoluble figures from “the fantasy of an ideal” of western male which belongs to a recent past. Invisible figures on the daily surface of the present moment: American boxers, carbon miners of Donbass; the Legionnaire of the Foreign Legion; the Matador de Toros of Spain immemorial; the American firefighters; sailors, fishermen and mariners of all ports, men of the Sea. Of Men questions the figure embodied by the unspeakable mystery each human destiny stands within and beyond its flame